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À MA France, la lutte continue pour ne pas se faire emboutir

L’entreprise sous-traitante qui a fait parler d’elle pour sa combativité est MA France, une usine d’emboutissage à Aulnay-sous-Bois, déclarée en liquidation judiciaire en mai.

Les grévistes en sont à 147 jours de lutte et d’occupation de leur site. Ils sont environ 200 sur 280 à avoir refusé le chantage de Stellantis : 15 000 euros brut d’indemnités à condition de ne porter plainte pour faillite frauduleuse ni contre MA France, ni contre Stellantis, principal donneur d’ordre. Pour les reclassements, la direction propose des offres d’emploi à 400 kilomètres… Ridicule. Les grévistes revendiquent toujours 70 000 euros pour leurs 10, 20 ou 30 ans d’usine. En plein mois d’août, Stellantis a voulu récupérer à MA France les moules d’emboutissage. Il a reculé face à la résistance des ouvriers et de leurs soutiens qui ont envoyé promener ses émissaires et huissiers. Stellantis voulait leur régler leur compte avant la rentrée, c’est raté. Il voulait faire de MA France un exemple ? C’est maintenant un exemple à suivre pour lutter, ne pas rester isolés et peut-être fédérer contre tous ces patrons voyous.

Correspondant

(Article paru dans le numéro 18 de Révolutionnaires)